Partenariat SATT / Comité Richelieu : faciliter l’accès des entreprises à l’innovation issue de la recherche publique
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- Publié le lundi 14 avril 2014 15:04
Une convention de partenariat vient d’être signée entre les Sociétés d’Accélération du Transfert de Technologies (SATT), créées dans le cadre du Programme d’Investissement d’Avenir et qui couvrent 144 établissements publics de recherche, et le Comité Richelieu qui fédère 300 Entreprises d’Innovation et de Croissance (EIC) et s’adresse à un réseau identifié de 4000 EIC. Cet accord doit permettre de faciliter les relations public/privé dans le domaine de l’innovation et du transfert de technologies.
« Gagner en compétitivité hors coûts, gagner des parts de marché grâce à l’innovation sont les enjeux majeurs pour les Entreprises d’Innovation et de Croissance françaises. Se basant sur une recherche d’excellence et un enseignement supérieur de grande qualité, les PME et les ETI ont vocation à produire des innovations qui sont ensuite portées sur le marché mondial par les grands groupes. », selon Christophe Lecante, Vice-Président du Comité Richelieu et Président de TecKnowMetrix. « Si des progrès réels ont été réalisés au cours des 10 dernières années, ces trois mondes sont encore trop cloisonnés. C’est la raison pour laquelle nous avons initié cette démarche avec les SATT, avec l’ambition de l’élargir rapidement à d’autres acteurs, et de contribuer ainsi à accélérer et à faciliter l’accès de nos PME et ETI aux compétences et innovations issues de la recherche publique française ».
Parmi les difficultés rencontrées pour accéder à la Recherche Publique, de nombreuses PME citent souvent :
- la complexité de l’organisation de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en France ;
- la difficulté d’identifier les bons interlocuteurs ou les opportunités technologiques ;
- les risques liés à l’industrialisation d’un procédé, d’un produit ou d’un service issu des laboratoires publics ;
- la complexité juridique, notamment au regard de la formalisation de contrats de recherche, de transfert, ou même d’embauche d’un doctorant en thèse CIFRE.
A l’inverse, les responsables de la valorisation de la recherche publique française souhaitent améliorer :
- l’identification sur le territoire national et européen des EIC intéressées par un transfert de technologie ;
- la connaissance des attentes et besoins des acteurs industriels en matière d’innovation pour guider en conséquence les choix des maturations technologiques financées par les SATT.
Les SATT et le Comité Richelieu s’engagent ainsi dans ce partenariat dans le but de :
- faciliter et accélérer les démarches juridiques entre les EIC et les laboratoires publics ;
- rédiger et partager un guide des bonnes pratiques réciproques ;
- mieux détecter les besoins des entreprises et faciliter leur implication en amont dans des projets de maturation afin d’assurer la pertinence des investissements des SATT au regard de la problématique industrielle ;
- faciliter et accélérer le transfert de ces innovations vers les EIC.
Un plan d’actions a déjà été mis en œuvre avec pour livrables :
- la création d’une base de référence pour des contrats, reflétant des pratiques et conditions équilibrées pour les entreprises comme pour les laboratoires ;
- l’organisation d’appels à projets maturation centrés sur des problématiques issues de groupements de PME et impliquant ces PME aux différentes étapes du processus ;
- la diffusion des offres de technologies, par thématiques, présentant une information claire sur les avantages compétitifs offerts.
« L’ensemble des présidents de SATT se félicitent de cet accord de partenariat avec le Comité Richelieu qui fédère de très nombreuses entreprises de croissance en France. Notre ambition est de pouvoir constituer une source de compétitivité et de croissance pour les entreprises françaises. Pour cela, nos investissements dans la maturation des technologies issues des laboratoires publics doivent répondre à une réelle problématique industrielle. Le travail que nous avons initié avec le Comité Richelieu va permettre de renforcer la pertinence de ces investissements en regard des besoins des entreprises », déclare Nicolas Carboni, Président de la SATT Conectus Alsace et représentant des SATT dans le partenariat avec le Comité Richelieu.