Impression 3D haute précision
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- Published on 04 July 2018
Basés sur la technique de polymérisation à deux photons, les systèmes lithographiques à laser et 3D de Nanoscribe offrent des configurations à l’échelle submicronique ou en-dessous de l’échelle de longueur d’onde de la lumière. La fabrication à grande échelle de micro et nanostructures 3D est désormais faisable par un procédé à stade unique. Combiné à un pack de logiciels, ce système est complètement intégré dans un flux classique de travail d’impression 3D. Nanoscribe fournit également une gamme de photorésines pour la lithographie à deux photons. Chacune de ces photorésines de type négatif faciles à utiliser maximise un critère de qualité différent comme la définition, le lissage de la surface, le débit, etc. Il est possible de réaliser une fabrication aussi bien additive que soustractive de polymères photosensibles sur une large palette de substrats. Ces polymères sont compatibles avec les procédés classiques de galvanoplastie et de dépôt en phase gazeuse en permettant le placage ou le transfert des pièces imprimées sur d’autres matériaux comme de l’or, du nickel, du cuivre (et leurs alliages), de même que du silicium ou du dioxyde de titane.
Les systèmes Photonic Professional GT peuvent être utilisés pour une large gamme d’applications : microprototypage rapide, micromachines, ingénierie médicale, micro-optique, MEMS. Dans le domaine de la micro optique, ces imprimantes 3D permettent de produire de manière additive et sans outils des microformes pratiquement arbitraires avec des surfaces visuellement lisses. Des pentes raides pour des microlentilles à grande ouverture numérique, des réseaux de microlentilles à facteur de remplissage élevé et courbures diverses, de même que des formes 3D encore plus complexes peuvent être réalisés. Leur reproduction en masse est possible en utilisant des répliques métalliques de ces formes.
Ces systèmes sont également utiles pour faire face aux challenges actuels dans la technologie des télécommunications, par exemple dans l’impression 3D de liaisons filaires photoniques pour l’interconnexion optique de modules à puces multiples. Des chercheurs ont déjà utilisé ces systèmes pour la fabrication de micromachines pour les sciences de la vie et pour l’ingénierie des tissus vivants. Des échantillons peuvent être produits à partir de polymère biocompatibles, liant ou repoussant les cellules, hydrophobes et hydrophiles et avec des caractéristiques mécaniques différentes et également, de même que des hydrogels.
