L’imagerie de seconde harmonique au service du diagnostic de pathologie musculaire
Des chercheurs de l’Institut de Physique de Rennes, en partenariat avec le LTSI, l’IRSET (Rennes) et l’unité de Neurobiologie et Développement (Gif-sur-Yvette), ont récemment démontré que la microscopie non-linéaire permettait de détecter des désorganisations pathologiques au sein des tissus musculaires avec une sensibilité (100 nm) inférieure à la résolution optique. Le principe de mesure, qui repose sur l’analyse du diagramme angulaire d’émission du signal de SHG émis en chaque point de l’échantillon, a été validé expérimentalement sur des tissus musculaires de souris pour lesquels la délimitation des zones pathogènes a été confirmée par microscopie électronique en transmission. La détection des désorganisations pathologiques pourrait servir à sonder à l'échelle microscopique des endommagements et dégradations pathologiques des tissus musculaires, qui peuvent apparaître dans certaines maladies, telles que les myopathies.Rouède D. et al., Opt. Exp. 21, 11404 (2013). Rouède D. et al., Biophysical Journal, 104, 1959 (2013).
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Source : Photonics Bretagne