Numéro |
Photoniques
Numéro 63, Janvier-Février 2013
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Page(s) | 50 - 54 | |
Section | CAHIER TECHNIQUE | |
DOI | https://doi.org/10.1051/photon/20136350 | |
Publié en ligne | 13 février 2013 |
Comprendre
Méta-matériaux et invisibilité (partie 1)
L’invisibilité, et à travers elle le contrôle de la lumière, est un thème récurrent de la mythologie avec notamment la Kunée d’Hadès (casque qui rend son porteur invisible, offert par les cyclopes au dieu grec des Enfers), de la littérature fantastique et de la science-fiction anglo-saxonne qui fraye avec les forces maléfiques dans la célèbre trilogie de John Ronald Reuel Tolkien (l’anneau à détruire, quand il est passé au doigt du héros Frodo, le rend invisible), sans oublier la célèbre invisibilité voulue puis subie de Jack Griffin, l’homme invisible de Herbert George Wells. L’invisibilité acquiert ses lettres de noblesse dans la littérature jeunesse anglaise avec le chat du Cheshire qui apparaît et disparaît à loisir devant les yeux d’Alice Liddell, la jeune égérie du romancier britannique Lewis Carroll, et la littérature française n’est pas en reste avec l’« excellent homme nommé Dutilleul qui possédait le don singulier de passer à travers les murs » dans le Passe-muraille de Marcel Aymé. Cette pléthore de références qui appartiennent à l’imaginaire collectif a assuré un engouement immédiat pour les publications de travaux scientifiques récents sur un contrôle accru de la trajectoire des ondes [1].
© EDP Sciences, 2013
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