Numéro |
Photoniques
Numéro 61, Septembre-Octobre 2012
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Page(s) | 42 - 48 | |
Section | DOSSIER OPTIQUE GRAND PUBLIC | |
DOI | https://doi.org/10.1051/photon/20126142 | |
Publié en ligne | 5 octobre 2012 |
La 3D numérique au cinéma
* laurent.blonde@technicolor.com
La perception de la profondeur est une composante fondamentale de notre rapport au monde, tout du moins à l’espace qui nous entoure. Se déplacer, anticiper un mouvement ou une trajectoire, comprendre une scène complexe ou encore saisir un objet, voici autant de situations qui demandent une estimation, même approximative, de la profondeur. Aisée pour certains, plus ardue pour d’autres, la perception de la profondeur combine divers indices de perception, visuels − monoculaires ou binoculaires, et oculomoteurs (figure 1). De tous temps, les artistes ont essayé de rendre cette notion de profondeur en utilisant un certain nombre d’artifices : perspective, flou de distance, taille relative, taille et forme familières des objets, dégradé de textures, diffusion atmosphérique, autant d’éléments qui permettent de hiérarchiser les distances et de comprendre une scène dans sa complexité spatiale. Aujourd’hui, l’évolution des techniques 3D permet, grâce à plusieurs types de systèmes, de restituer cette profondeur de manière dynamique.
© EDP Sciences, 2012
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