Décès de Jean-François Stéphan, directeur de l'Institut national des sciences de l'Univers (INSU) du CNRS

En 1977, il entame sa carrière de chercheur CNRS d'abord à Paris à l'université Paris 6 puis à Brest au sein du laboratoire Océanologie et géodynamique de l'université de Bretagne occidentale. En 1989, il devient professeur en sciences de la Terre à l'université de Nice Sophia-Antipolis et directeur du laboratoire Géodynamique, précurseur de l'unité Géoazur.
Il consacre ses travaux à la tectonique et plus précisément l'étude de l'architecture et des mécanismes de formation des chaînes de montagne et des structures sous-marines « récentes » (quelques dizaines de millions d'années) et actives, en contexte de convergence (subduction et collision). Jean-François Stéphan a mené ses recherches en parcourant de nombreuses régions du globe : les Andes, la fosse de subduction d'Amérique Centrale, les chaînes de Taiwan et des Philippines septentrionales, les Alpes du Sud franco-italiennes, la Sibérie…
En juillet 2006, il devient directeur scientifique du département Environnement, Planète-Univers, Espace au sein de la Direction générale de la recherche et de l'innovation du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. C'est en juin 2010 qu'il devient directeur de l'Institut national des sciences de l'Univers (INSU) du CNRS.
Jean-François Stéphan a reçu la Médaille de bronze du CNRS en 1985 et le Prix James Hall de l'Académie des Sciences en 1990.